Le féminisme en bande dessinée

Osez le féminisme 44 eu la chance d’être invitée à une visite guidée de la géniale exposition « Une BD si je veux, quand je veux » organisée par la Maison Fumetti.

Plus d’infos sur l’exposition

Nous y avons découvert le travail de 25 autrices et auteurs de bande dessinée autour de la question des droits des femmes et de l’égalité femmes-hommes. Des noms connus, comme Pénélope Bagieu dont on a dévoré les deux tomes des Culottées, ou Catel qui nous fait (re)découvrir les parcours, entre autres, d’Olympe de Gouges et de Joséphine Baker.

Mais l’exposition nous emmène également hors de nos frontières nationales avec l’humour corrosif de l’Anglaise Jacky Fleming ou encore le travail de l’éditrice et dessinatrice autrichienne Ulli Lust. Les crocodiles de Thomas Mathieu ne manquent pas à l’appel ni le travail de la jeune Chloé Wary, Conduite interdite, sur des pionnières féministes en en Arabie Saoudite.

Les 5 commissaires de l’exposition nous expliquent également leurs choix linguistiques : elles revendiquent « autrices » pour son « caractère historique » (utilisé jusqu’au XVIIème, tout de même !) et afin de « visibiliser les femmes ». On ne peut qu’approuver.

En parcourant les espaces, à la scénographie soignée, on prend conscience, s’il était encore nécessaire, que les problématiques féministes et la lutte contre l’égalité femmes-homme s’affranchissent des frontières géographiques et temporelles. En 2018, à Nantes, en Europe, dans le monde, le combat continue !

/// Courrez-y vite, les yeux grands ouverts, c’est jusqu’au 14 avril à la Maison Fumetti, 6 cour Jules Durand.

Vous en redemandez ? La maison d’édition associative nantaise Vide cocagne vient de sortir Féministes, regroupant des récits militants sur la cause des femmes en BD.


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